Plan de rigueur à l'Education Nationale : les conséquences au lycée Jeanne d'Albret

- Un mi-temps de SES est supprimé.
- 5 professeurs qui partent en retraite ne seront pas remplacés, représentant 4 pleins temps.
- Le nombre d'heures allouées est réduit de 108 heures/semaine, dont 72 accompagnées de la suppression de 2 classes, et 36 réparties sur d'autres postes (options, projets, soutien).
- De plus cette diminution s'accompagne d'un accroissement de la part des heures supplémentaires, dont la proportion sera de 12% contre 10,7% cette année et 10,5% l'année dernière. Les heures supplémentaires reviennent moins chers à l'Education Nationale car elles sont payées à un niveau fixe, inférieur aux heures normales pour beaucoup de professeurs, ou faites par des stagiaires ou des vacataires payés à peine au-dessus du SMIC.
Les conséquences pour les élèves seront les suivantes :
- Une classe de seconde et une classe de terminale ES sont supprimées.
- Les options avec des effectifs inférieurs à 20 élèves seront supprimées.
- Comme les classes de première sont déjà à effectif maximal (35 élèves), il est probable que des élèves de terminale qui redoubleront cette année devront aller le faire ailleurs, même s'ils habitent dans le secteur du lycée.
- Les cours de soutien seront supprimés.
- Les projets pédagogiques, en lycée comme dans les prépas, sont repoussés sine die.
La section du Parti socialiste de Saint-Germain, Fourqueux et Mareil-Marly apporte son total soutien aux revendications de la communauté éducative.
A lire aussi :
La manifestation dans le parc du château de Saint-Germain le 5 avril
La manifestation des lycées dans les rues de Saint-Germain le 28 mars (avec photos)