Police municipale : Saint-Germain concerné par un événement survenu au Plessis-Robinson
Une polémique divise les élus du Plessis-Robinson à propos du fonctionnement de la police municipale de cette commune des Hauts-de-Seine. Depuis qu'un agent a été blessé à l'aide d'une arme de service par un de ses collègues, en juin 2009, l'opposition PS essaye de faire toute la lumière sur les faits, les témoignages de la victime et de l'auteur du coup de feu étant divergents. On apprenait le 13 février 2011 par un communiqué de presse (pdf, 35ko) que Benoît Marquaille, conseiller municipal PS du Plessis-Robinson et conseiller régional d'île-de-France, a "saisi le procureur de la République afin qu’il diligente un audit sur le fonctionnement de la police municipale du Plessis Robinson".
Il se trouve que l'auteur du coup de feu, condamné dans cette affaire à 6 mois de prison avec sursis et interdiction de détenir une arme pour une durée de 3 ans, est désormais policier municipal à Saint-Germain-en-Laye. Cette condamnation n'a pas été inscrite à son casier judiciaire, ce qui lui permet de continuer d'exercer sa profession.
Certes, à la différence du Plessis-Robinson, les policiers municipaux de Saint-Germain n'ont pas d'arme de service, à l'exception de flash-balls pour la brigade de nuit.
Nous resterons néanmoins vigilants sur les suites de cette affaire.
Pour plus d'informations :
Polémique sur l'armement de la police municipale de Saint-Germain (03/2007)
Le communiqué de presse de Benoit Marquaille (pdf, 35ko)