Odeurs pestilentielles aux abords de la blanchisserie interhospitalière à Saint-Germain (1ere partie)
Nous consacrerons plusieurs articles à ce problème important qui, à ce jour, n'est pas du tout résolu.
Le premier article est consacré à la présentation de la blanchisserie interhospitalière (BIH), établissement méconnu des Saint-Germanois.
D'après les statistiques de l'Union des responsables de blanchisserie hospitalière, la blanchisserie de Saint-Germain est classée dans la catégorie la plus importante en traitement avec plus de 10 tonnes de linge par jour, et figure ainsi parmi les 10 premières de France dans leur livre.
Le marché de la blanchisserie industrielle pèse en France 2 milliards d'euros et emploie plus de 50.000 personnes dans plus de 2.000 organisations.
Ce secteur est éclaté en trois secteurs d'activité :
- les loueurs de linge (43%) des entreprises privées dont l'activité principale est de fournir le linge en location et d'en assurer l'entretien
- les blanchisseries hospitalières (37 %) traitent majoritairement le linge des unités de soins publics.
- les blanchisseries de gros (19 %) entreprises privées qui traitent pour l'essentiel du linge dont le client est prioritaire.
- CAT 1%
La blanchisserie inter-hospitalière de Saint-Germain est une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE). Il s'agit d'un établissement industriel présentant des risques environnementaux ou de santé publique. Parmi les paramètres définis par la réglementation préfectorale figurent le respect d'une température de rejet des eaux usées inférieures à 30°, l'obligation de neutraliser les rejets (pH compris entre 5.5 et 8.5), le stockage des produits chimiques en cuves de détention, l'obligation de n'évacuer les eaux usées qu'après traitement préalable sur site en cuves de détention.
Une question écrite sur ces nuisances olfactives sera posée par les conseillers municipaux de gauche lors du Conseil Municipal du 29 avril prochain. Le règlement du conseil ne nous permet pas d'entamer un débat sur ce problème mais nous vous informerons de la réponse du maire.
Dans un second article, nous relaterons les différentes démarches engagées par les riverains et la réponse des autorités (préfet, ville, etc...) qui confirment les nuisances olfactives.
Photos de l'auteur