Renault supprime 1000 postes au Technocentre de Guyancourt
L'ensemble des contrats des prestataires de services d'ingénierie du Technocentre ne seront pas reconduits, selon la CGT qui chiffre à 1.000 le nombre de postes d'ingénieurs et techniciens concernés, confirmant une information publiée vendredi par Libération.
Dans un communiqué, la CFDT déplore «le renvoi brutal de 1.000 prestataires par Renault sur le seul site de Guyancourt» et estime «que les sociétés de conseil en technologie et en ingénierie doivent, comme les constructeurs et leurs sous-traitants, pouvoir bénéficier des aides de l'Etat».
Contactée par l'AFP, la direction a confirmé une politique «d'ajustement des effectifs». «Parallèlement au plan de départs volontaires, Renault agit sur ses contrats de prestation», explique la direction qui n'a pas chiffré le nombre de postes concernés.
Les principales sociétés de sous-traitance touchées sont Akka, Alten, Altran, Assystem, Bertrandt, Consort, Polymont, Idestyle, Ligeron, Matra Automobile, MSI, et Segula.
«C'est une décision brutale qui s'ajoute au plan de départs volontaires», a déclaré à l'AFP Pierre Nicolas de la CGT. «Il y a beaucoup de gens qui ont des postes clé, le fonctionnement de l'établissement va s'arrêter», s'est-il inquiété.
La CFDT appelle aussi le syndicat patronal Syntec, qui regroupe les sociétés spécialisées dans l'ingénierie, les services informatiques et le conseil, à «apporter aux entreprises et à leurs salariés les moyens de construire un nécessaire redéploiement des compétences».
Source : Le Parisien.fr