Sidru (7) : 2 vidéos pour comprendre le dossier

Publié le par Parti Socialiste de Saint-Germain-en-Laye

undefinedNous continuons de suivre de très près le dossier de la gestion de la dette du SIDRU, auquel nous avons déjà consacré 6 articles (voir notre dossier SIDRU).
Rappelons que nous avons révélé il y a plusieurs mois que la dette de ce syndicat intercommunal qui gère nos ordures était gérée de manière spéculative par son président Emmanuel Lamy, également maire UMP de Saint-Germain, et risquait d'entraîner à terme des pertes de plusieurs millions d'euros.
Dans la première vidéo, Emmanuel Fruchard, candidat PS sur le canton de Saint-Germain nord et membre de la liste Saint-Germain Solidaire, résume la problématique de ce dossier.


Dans la seconde vidéo, l'analyse est plus détaillée.


Nous vous invitons à regarder ces deux vidéos et à prendre connaissance de ce dossier car il est probable que nous entendrons encore parler du SIDRU dans les prochains mois, sur ce blog ou dans la presse.

Plus de détails dans notre dossier sur le SIDRU.
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J
M. Fruchard, vous vous éloignez de plus en plus du sujet, mais je suis d’accord avec vous sur un point : reprenons tout cela calmement après les élections. Je suis sûr qu’alors vous reviendrez à une appréciation plus juste de l’efficacité des politiques de gestion active de dette que la commune, de droite comme de gauche, utilisent avec succès en France depuis plusieurs années.  
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E
Ce dernier commentaire appelle plusieurs clarifications :   - D'abord la notion d'"emprunt caché" concernant un swap. Les swaps ont été fait pour modifier la structure d'un emprunt, pas pour emprunter plus. Cette règle est importante car les swaps ne sont pas comptabilisés comme des emprunts. Si un swap inclut un emprunt cela signifie que le montant de dette qui figure dans la comptabilité du client (entreprise ou collectivité locale) sous estime la dette réelle.   - Deuxième point : "aucun sinistre" n'aurait été recensé à ce jour. Au contraire, les exemples de pertes sont nombreux, et parmi tous les acteurs des marchés. Le plus souvent ils ne sont pas connus du public. Il y a eu tout de même plusieurs cas de pertes retentissantes, aussi bien parmi les banques (Barings en 1995, Soc Gen en 2007), la gestion d'actifs (Amaranth Advisoirs en 2006, LTCM en 1998), le courtage (Refco en 2005), les entreprises (Metallgesellschaft, China Aviation Oil en 2004), mais aussi les collectivités locales, la plus connue étant la faillite d'Orange County (Californie, 1994). Nous reviendrons sur le cas, beaucoup moins dramatique mais représentatif, de 2 villes françaises dans un prochain article.   - Enfin, à propos de la "polémique électorale", là encore vous avez été mal informé. Sachez que nous avons demandé des informations sur ces swaps au maire de Saint-Germain en décembre 2006, suite au rapport annuel 2005 présenté en conseil municipal en novembre 2006. Ce n'est que durant l'été 2007 et après plusieurs rappels que les confirmations de contrat nous ont été communiquées de manière exhaustive. Notre premier article est daté du 7 juillet 2007. Notre investigation n'est donc pas liée au calendrier électoral. Nous avons simplement joué notre rôle de contrôle en tant qu'opposition municipale. Nous continuerons à suivre ce dossier après les prochaines élections.
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J
Bien pauvre réponse de M. Fruchard ! -Le Sous-préfet de Saint Germain écrit qu’il n’y a rien d’anormal dans la politique de gestion active de la dette du syndicat - mais qu’il faut naturellement rester vigilant – et M. Fruchard évoque maintenant un emprunt caché ! Rien n’est caché par le syndicat et toutes ses séances et tous ses documents sont publics ! Et je viens d’apprendre que le comité syndical a renouvelé à l’unanimité des 15 communes sa confiance à son président, Emmanuel Lamy. -Devant l’évidence que beaucoup de villes de droite comme de gauche ont recours à ces techniques de gestion de dette, sans aucun sinistre à ce jour, M. Fruchard accuse M. Lamy de « boursicoter » ! La ville PS de Conflans et son maire-adjoint, qui est aussi l’intervenant du syndicat sur la gestion de la dette, boursicotent-ils eux aussi ? On est dans la pure polémique électorale et ce n’est vraiment pas à l’honneur de M. Fruchard, candidat aux élections municipales et cantonales, que d’essayer de faire peur pour se faire connaître !
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E
Deux réponses sur les commentaires précédents :- Réaction de M. Lamy : remarquez qu'il ne mentionne toujours pas les valeurs de marchés des opérations. Il répète que ces opérations ont généré des gains comptables ces dernières années. Nous disons exactement la même chose. Le problème c'est que ces gains dans les 3 premières années sont compensés par des risques très importants, et des flux probablement négatifs dans les années suivantes. Ces gains de court terme ne sont donc qu'un emprunt caché. - Quant au second commentaire, nous avons interrogé le Vice président du Sidru et adjoint de Conflans. Nous avons transcrit sa version des faits dans l'article nº4 : http://ps.saintgermain.over-blog.org/article-12898668.htmlDans la liste des villes citées nous avons mentionné indistinctement des villes de droite (12 sur 15) et des villes de gauche (3 sur 15). Nous sommes contre les prises de risque avec l'argent des contribuables, quel que soit la couleur politique du décideur. Si un responsable politique aime jouer sur les marchés, qu'il boursicote avec son patrimoine, pas avec la dette de 200 000 contribuables.
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C
Le rédacteur de cet article semble ignorer que la ville de Conflans, dont la majorité du Conseil municipal est d'obédience socialiste, applique la même méthode de gestion que celle dénoncée.Pourquoi ne pas le signaler dans l'article ? Cela permettrait pourtant une complète information de vos lecteurs.Merci de votre réponse
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C
Je viens de lire le commentaire en guise de réponse à vos deux vidéos sur le blog de Monsieur Lamy:http://emmanuel-lamy.typepad.fr/
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