Saint-Germain-en-Laye à l'honneur cette semaine dans Le Point
La ville de Saint-Germain est à l'honneur cette semaine dans l'édition du Point daté du 12 octobre. L'hebdomadaire consacre plusieurs pages à notre commune, revenant sur les grands dossiers en cours (Francilienne, hôpital, parking du marché, etc...). L'occasion aussi pour le journal d'interroger l'opposition de gauche et en particulier Jean Laurent, conseiller municipal socialiste, qui donne à plusieurs reprises son avis.
L'hebdomaire consacre également un portrait de deux pages au maire UMP de Saint-Germain Emmanuel Lamy. Il rappelle l'engagement politique du maire, d'abord au Parti radical valoisien jusqu'en 1988 puis lorsque ce parti entre au gouvernement de Michel Rocard, Emmanuel Lamy le quitte pour le RPR. Le Point rappelle qu'en 1993, M. Lamy « dirige le cabinet d'Alain Carignon, alors ministre de la communication, en "ignorant totalement" les entourloupes du maire de Grenoble (mis en examen, le ministre est condamné pour corruption en 1996). »
Sa carrière politique à Saint-Germain est rappelée. Conseiller municipal depuis 1977, élu sur une liste opposée à celle de Michel Péricard, Emmanuel Lamy est intégré sur la liste de celui-ci en 1983. Elu maire en 1999 à la suite du décès de Michel Péricard, il "essuie un échec cuisant" aux législatives en 2002, "battu dès le premier tour par Pierre Morange", et par Jean Laurent, ce que le journal omet de préciser.
Voici comment Le Point voit aujourd'hui la situation politique locale à droite, qualifiée de « marigot municipal » :
Drôle d'ambiance à droite effectivement... La campagne municipale pourrait être bien plus ouverte qu'il n'y parait. Nous aurons l'occasion d'y revenir.
La présentation du caractère de M. Lamy est elle aussi intéressante :
Selon ses opposants, autre son de cloche : « Il est distant, estime Jean Laurent (PS). Mais surtout, il n'accepte pas la critique. Il la prend toujours très mal et devient rapidement hargneux. A ces moments-là, c'est un peu difficile d'être son opposant. » Quant à Catherine Péricard, elle l'avoue sans ambages : « Je ne l'aime pas du tout : il s'est mal comporté avec moi à la mort de mon mari. Je n'oublie pas. »
L'ensemble du dossier est à lire cette semaine dans Le Point.