"Rencontres économiques" de Saint-Germain du 9 décembre: le mauvais choix
A la différence de l’année dernière, les élus de gauche du conseil municipal ont décidé de ne pas assister aux 2èmes Rencontres Economiques de Saint-Germain dont le thème est l’Industrie du Luxe. Pour au moins trois raisons :
- Tout d’abord nous ne partageons pas cette volonté de faire de ces Rencontres Economiques un événement national voire international. Saint-Germain veut-il devenir le Davos de demain ? L’initiative devrait être d’abord de proximité élargi à un niveau Régional. Ces Rencontres ont un intérêt prioritaire pour un public d’entrepreneurs, commerçants et artisans de notre Région pour débattre de leurs problématiques.
- Deuxièmement le choix du thème : « l’Industrie du Luxe ». Certes, cette industrie a été marquée par des taux de croissance à deux chiffres les cinq dernières années et dans la conjoncture actuelle une nouvelle ère s’ouvre pour le monde du Luxe et les groupes vont devoir réinterroger leurs modèles de croissance. Nous ne voyons toutefois pas le rapport avec Saint-Germain et sa Région. LVMH, Gucci, Chanel, Hermès, Bulgari ont peu d’attaches avec notre ville. Dans une période de crise où de nombreux ménages ont des difficultés de fin de mois, nous aurions préféré des thèmes comme par exemple une table ronde sur « Comment recruter des jeunes dans des métiers localement en fort déficit de main d’œuvre ? » Ou autre table ronde « Quel rôle attendez-vous d’une ville dans le cadre de son développement économique ? ». Ces thèmes auraient permis aux entrepreneurs locaux d’exprimer leurs attentes et besoins.
- Troisièmement : volontairement ou non, avoir choisi ce thème c’est associer en communication et en image Saint-Germain-en-Laye et le Luxe. Certes, nous sommes une ville historiquement royale mais notre ville n’est pas l’avenue Montaigne ! Saint-Germain est une ville ouverte, jeune, en croissance de population, avec des salariés, des fonctionnaires, des retraités, tournée vers l’international et riche de sa diversité.
A lire également l'article de Médiaseine du 8 décembre 2010.